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Mots, et maux, émotions
29 novembre 2014

Par dela le miroir du temps

Pour Kaléidoplume et sa consigne 319 :

Vous allez devoir écrire une lettre à l'enfant que vous étiez.
Imaginez que vous ayez la possibilité d'écrire une lettre à la petite fille (ou le petit garçon) que vous avez été.
Imaginez que cette lettre  remonte le temps et soit lue par son destinataire qui connait parfaitement l'auteur de cette lettre.

Seule contrainte: insérer la phrase suivante dans votre lettre:

Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours*

* Marguerite Duras

 

____________________

Par dela le miroir du temps

Par delà le miroir du temps, par cette lettre écrite un soir ou je pensais à mon enfance, à mon adolescence, je viens à toi. Toi qui fus moi, qui seras moi, qui es toujours moi quelque part tout au fond.

Tu es là dans mes pensées, coquine brunette aux grands yeux verts, parfait reflet des miens. Tu es là, déjà rebelle et la tête dans les nuages. Déjà tes doigts fourmillent de mots, d’écrits, petits poèmes, courtes nouvelles.

Je ne te révèlerai pas ton avenir, à toi de le découvrir, pas à pas, d’aller de l’avant, de faire des erreurs, de trébucher et de te relever.

Je ne te dirais que ceci : aime comme tu vis, vis comme tu aimes, avec passion et déraison. Et surtout dis le, exprime ton amour à ceux qui t’entoure. Passe du temps avec ceux que tu aimes et profites de tous ces instants, de tous ces moments de rire, de joie mais aussi de peine.

Ce ne sont que quelques mots, tu sais comme je n’aime pas m’étendre sur moi, sur mon passé, mais je voudrais terminer ce court message par une phrase d’un poète chanteur que tu aimes déjà, et que j’aime encore : « quinze ans, seize ans, je t’aime, comme j’aime le jour, petite, qui se lève ».

Oui je t’aime petite qui fus moi, et je pense que tu auras reconnus les mots de Renaud, qui berce déjà tes rêves et continue de parcourir les miens. Tu vois, il reste toujours quelque chose de l’enfance, toujours.

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