Myriel -8-

Voila pour la petite enfance de Myriel, voyant sa fille grandir, Lady écrivit ce poème :

Un enfant

Les pieds légers d’un enfant toujours vont courrant,

La poussière sous ses pas ne retombe jamais,

Sans fatigue, arpentant la campagne et les champs

Il danse sa joie et son plaisir d’être né.

Les mains d’un enfant sont toujours prêtes à s’ouvrir,

Douces et chaudes, accueillantes comme une nuit d’été,

Pour cueillir les plaisirs de la vie, ou s’offrir,

Et, avec tendresse, dans votre main se serrer.

Le visage d’un enfant est toujours tout sourire,

Les pommettes rougies par le soleil et le vent,

La bouche gonflée de chants et d’éclats de rire,

Marchant le nez en l’air, les parfums respirant.

Le regard qu’un enfant peut porter sur le monde

Ne contient aucune trace de peur ou de douleur

Il est empli de magie, de fées, de leurs rondes

Il est neuf, brillant d’un feu de milles couleurs.

Le cœur d’un enfant est un édredon de plumes,

Blanc et pur comme la neige par un matin d’hiver,

Aimant, caressant, sans méchanceté aucune,

Respectant la vie qui règne sur cette terre.

L’esprit d’un enfant est pareil à l’arc-en-ciel,

Un pont entre le rêve et la réalité,

Imaginant un jour s’envoler sur les ailes

D’une coccinelle ou d’un papillon doré.

Adulte, toi qui me lis, redeviens enfant,

Laisse cette âme pure devenir ton professeur

Ecoutes le, regardes le et de lui apprends

Le respect des autres, la joie de vivre, le bonheur.

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Première approche de la religion

Myriel venait d’atteindre ses 6 ans, lorsqu’un homme commença à faire parler de lui sur les terres d’Althéa, il s’agissait du Prêcheur. Elle n’y prêta pas trop attention, même après l’avoir rencontré. Elle ne se doutait pas que cet homme allait profondément marquer sa vie. Elle voyait juste que ses parents s’investissaient de plus en plus dans cette nouvelle communauté qui voyait le jour. Pour elle Titania restait sa Maman Nature, elle éprouvait pour elle un amour sans limite, comme l’était son respect pour Lugh. Elle fini tout de même par demander à ses parents si elle pouvait suivre leur voie. Elle devint adepte et à partir de ce jour commença à assaillir de questions tous ceux qui lui tombaient sous la main