Cerdiwen / Norand
Voici l'histoire de Ceridwen, mon premier personnage sur NeverwinterNeverwinter Night. Elle évoluait sur le serveur Norand.
Nom : Ceridwen Mayv, de son vrai nom Meyrawen Laÿ'v
Classe : rôdeuse.
Son histoire, son background est composé de deux parties que je vais vous révéler ici. Tout d'abord un poème, intitulé "Un long cri dans la nuit". Ce poème était la seule indication visible, publique de l'histoire de Ceridwen, chacun pouvait l'interpréter a sa façon. Ensuite viens l'histoire proprement dite, celle sur laquelle je me suis basée pour jouer le personnage et sur laquelle les maîtres de jeux (qui eux l'avaient reçu) pouvaient s'appuyer pour entraîner mon personnage dans diverses aventures.
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UN LONG CRI DANS LA NUIT
Un long cri dans la nuit, hurlement de souffrance,
Les animaux s'enfuient, troublés dans leur errance.
Le silence retombe, laissant les coeurs meurtris,
Glacés tel une tombe, par l'horreur de ce cri.
La forêt se referme, cachant son lourd secret,
Masquant cette âme en peine aux regards aux aguets
Un corps couvert de sang près de l'eau allongé,
Frissonnant, gémissant, par la louve veillé.
Elfe blonde et fragile, la dague ensanglantée,
Combien fut difficile pour elle de tant lutter.
La folie est partie en cette aube nouvelle,
Maudite pour la vie, en un souffle : Meyrawen.
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Physique :
Elfe
blonde, a l’apparence fragile, qui paraît avoir dans les 25 ans, mais l’on voit
en observant son regard qu’elle a déjà vécu de nombreuses années. On y lit
aussi une certaine souffrance, et parfois un éclair de violence qu’elle cache
sous un air souriant.
Histoire :
Ceridwen,
ou plutôt Meyrawen est née à Esmirael, un village reculé, oublié, ignoré de
tous. Elle y a passé son enfance et son adolescence, entourée de ses parents,
frères et sœurs. Elle y a appris la science des armes. Dans sa tribu, on
enseignait aux enfants dès leur plus jeune âge que le monde extérieur était
peuplé de races inférieures, que seuls les elfes, et surtout les Esmieliens,
étaient les élus des dieux et digne de fouler cette terre. Cette croyance était
profondément ancrée en elle, car elle n’avait jamais vu d’autres races et
pensait que s’ils ne venaient pas jusqu'à leur village c’est qu’ils n’étaient
pas dignes d’en trouver le chemin.
Elle
venait d’avoir 20 ans lorsqu’un évènement eu lieu, évènement qui bouleversa
totalement sa vie. Un homme, un être
humain fit son entrée à Esmirael, mettant le village en émois. Les enfants
prirent peur, mais les elfes l’emprisonnèrent, désirant le juger. Meyrawen fut
intriguée par cet homme à l’air intelligent et sage. Elle réussit à se faire
nommer garde de sa cellule. D’abord méfiante envers lui, et même parfois
méprisante, il réussit peu à peu à l’amadouer. Ils passèrent de nombreuses
nuits a discuter de part et d’autre des barreaux de la prison. Il lui parla du
monde extérieur, lui racontant la multitude des races et leur beauté. Il lui
parla de Serena, la déesse prônant
Ils
furent pris en chasse. Leur fuite les mena dans de nombreux endroits, mais jamais ils ne pouvaient y rester bien
longtemps. Toujours leurs poursuivants les rattrapaient. Comme ils se refusaient
l’un et l’autre à faire couler le sang, ils prenaient à chaque fois la fuite.
Ils arrivèrent dans une foret, pensant être enfin à l’abris. Cela faisait des
mois qu’ils n’avaient plus vu trace de leurs poursuivants. Ils s’installèrent
enfin, et c’est dans cette foret qu’Anna, leur fille, vint au monde. Hélas…
quelques jours après la naissance, alors que Meyrawen était encore faible, la
cabane qui les abritait fut secouée de tremblements. La porte s’ouvrit avec
violence, et Meyrawen vit avec horreur ses propres frères pénétrer chez elle,
les armes à la main. Rig était acculé, il hurla à son amour de fuir avec leur
enfant, mais elle ne le put, tant était grand son état de faiblesse. Elle vit
ses frères tuer Rig, ils se tournèrent alors vers elle, enlevant l’enfant
qu’elle tentait de cacher sous sa cape et tuèrent Anna sous ses yeux. Meyrawen
tomba à genoux, ferment les yeux et attendant la mort qui permettrait à son âme
de rejoindre celle de l'homme qu’elle aimait… Mais le coup ne vint pas.
Ses
frères l’attachèrent et la menèrent prisonnière à Esmirael. Elle y fut jugée
traître à son peuple, traître à son sang et condamnée à l’esclavage. Battue,
torturée, ils jetèrent sur elle une malédiction, tuant la douceur et l’amour
qu’elle pouvait avoir en elle. Les mois passèrent, d’abord des mois
d’abattement total, tant la douleur d’avoir perdu Rig et Anna était vive. La
malédiction de ses frères faisait son chemin en elle, la violence prenait de
plus en plus possession de son âme. Dans un accès de colère extrême, elle
réussit à s’enfuir, tuant les gardes qui s’interposaient. Elle pénétra dans son
village, armée, couverte de sang, les yeux flamboyants de colère et de
violence. Elle tua sans s’arrêter jusqu'à ce qu’elle ait atteint les portes
d’Esmirael, et fuit ce village qui l’avait vu naître.
Elle
vécu dans la violence et la haine, les yeux fous. Elle traversa des déserts,
des forets, des villes, toujours considérés par tous comme une bête sauvage, ne
s’exprimant plus que par grognement, ayant tout oublié de sa langue maternelle.
Quelques années passèrent dans cette vie de violence.
Un
jour elle se retrouva en foret. Une plainte la surpris, elle chercha l’origine
de ce cri et découvrit un louveteau geignant près de sa mère morte. La vue de
cet animal lui ramena en mémoire sa propre fille. Elle tomba à genoux près du
louveteau et la douleur oubliée depuis si longtemps vint hurler dans son âme.
Elle poussa un long cri et les larmes commencèrent à couler. Elle s’allongea de
tout son long contre le corps de la louve, et sombra dans un sommeil peuplé de
cauchemars. Le louveteau senti la détresse de l’elfe, il avança sa patte
blessée vers la bouche de Meyrawen et le sang de la blessure coula dans la
gorge de la jeune elfe. La douleur, les larmes et le goût du sang la réveillèrent.
Ses yeux avaient perdu leur folie. Elle se leva et se dirigea vers l’étang tout
proche. Longuement elle s’y contempla, voyant sur elle le résultat des années
de violence et de meurtre. Elle se déshabilla et s’y baigna nue. Elle se senti
renaître, la malédiction s’éloignant d’elle. C’est alors qu’elle vit que le
louveteau l’avait suivi.