Paroles plurielles consigne n°27
La consigne : un texte a trous, avec la liberté totale de remplir les espaces
Après quelques minutes de marche, il…………………..........sur………………………...........qui menait à………………......., poursuivi …………………………………………. tête.
Il…………………………et……………………entre ses doigts, car……………………………...............terre entière………………………….
Puis il reprit…………………........en essayant…………………………
En réalité………………………............bord de mer……………..…………………………………………...........déprimer.
Il …………………………….....chemin et…………………………
5eme dimension
Indifférent a tout ce qui l’entourait, il fit un tour sur lui-même, refaisant mentalement le chemin qui menait à sa propre folie. Son regard tomba sur ses traces de pas, qui à cet endroit précis rejoignaient ses empreintes laissées la veille. Il fut repris par cette sensation étrange d’être épié, manipulé, poursuivi par lui-même, à la fois chasseur et gibier dans une aberrante histoire sans queue ni tête.
Il leva les yeux au ciel et, comme la veille et les jours précédents à la même heure, il constata que la neige tombait en tourbillonnant. Il tendit la main pour tenter de la retenir entre ses doigts, car son esprit n’arrivait pas à admettre l’absurdité de ce banc coton recouvrant cette île paradisiaque. La terre entière semblait devenue folle et lui ne savait ou se situer dans cette folie.
Puis il reprit sa route, mais a reculons, en essayant de remettre ses pas dans ses empreintes. Il voulait revenir au point de départ, à l’instant ou tout avait basculé dans son esprit. Il pensait en avoir pour des heures. En réalité, cela ne lui pris que quelques instants. L’île était petite, très petite, et le temps paraissait lui aussi avoir rétrécit. La nuit allait bientôt tomber sur ce bord de mer. Il le savait, un noir sombre, sans étoile, sans lune, une noirceur qui lui faisait peur et le faisait déprimer.
Il pouvait sentir cette frayeur faire en lui son chemin et il tentait de la combattre de toutes ses forces. Ses cinq sens lui disaient qu’il était fou, son esprit refusait d’admettre cette folie. Brusquement le jour disparu, dans ce noir d’encre il poussa un hurlement….
« Il est temps de la ranger, dis une voix. Tu rejoueras avec la boule de verre demain »