Myriel -2-

16 février 2006

La naissance de Myriel

L’amour entre Lady et Torem ne faiblissait pas. Ils avaient bien sur des moments orageux, surtout quand il était question de mariage, mariage que Torem refusa toujours, disant que la passion ne pouvait s’épanouir qu’en liberté.

Il n’y avait qu’une seule ombre au tableau. Lady ne pouvait concevoir d’enfant. Elle se mit a prier Titania, l’implorant de lui accorder ce bonheur de donner la vie. Et, enfin un jour elle découvrit qu’elle était enceinte. Elle l’annonça simplement a ses frères et sœurs par ce petit poème :

Titania,

Toi qui de toute chose est Mère

Merci de m’accorder ce bonheur

De voir en moi grandir ce petit être

Titania,

Toi qui est amour

Merci de permettre a deux etres qui s’aiment

De le montrer au grand jour

Créatrice de toute vie

Mère aimante et généreuse

De toute mon âme je te dis merci

De nous avoir permis

A nous qui nous aimons si fort

D’atteindre ce point d’équilibre parfait

Pour concevoir cette étincelle de vie

La grossesse se passa sans problème. La forte constitution de Lady lui permettait de continuer à se battre. Elle sentait en elle ce petit être qui grandissait et se promettait chaque jour de l’élever dans le respect de la Nature.

Un jour, alors qu’elle se dirigeait vers le cercle, elle fut prise de fatigue et sentit les premières contractions. Incapable d’avancer seule, elle appela à l’aide ses frères. Ils arrivèrent très vite et la portèrent près d’un arbre au dessus du cercle. Le travail avait commencé, l’enfant allait naître. Torem était pale, angoissé. Phagein pris les choses en main et c’est dans ses bras que Myriel poussa son premier cri. Le choix du prénom de la petite fille s’imposa aux parents de lui même, l’enfant était une étincelle de vie et en langue elfe étincelante se disait Myriel.

Myriel

Née de l’amour de deux etres,

née de l’union de deux ames

de nos deux vies tu es l’étincelle

Née dans la plénitude du cercle sacré

Par l’amour de Titania consacré

De notre foi tu es la gardienne

Née sur l’île d’Arrakas

Au milieu du fracas des armes

De notre monde tu es le soleil

Enfant de liberté et de joie

Porteuse d’amour et d’espoir